19 août 2009
Les ancêtres
A mes pas se réveille
une effervescence d’épines
Sous mes cils
Langue vent, langue envolée
Dans la voix des autres
Je les cueille dans l’eau
Des ruisseaux
Où ils ont bu
Je les flaire sur les racines
De l’arbre
Où dort leur voix
J’ouvre le livre
Pour mieux les entendre
Pour mieux nous détendre
Côte à côte, silencieux, ensemble
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